Opérateur spécialisé du ministère de la Culture, en charge de la politique de l’architecture, et responsable d’un ensemble d’opérations dont il n’assure jamais, à l’exception des opérations d’entretien des résidences présidentielles, la maîtrise d’oeuvre directe, l’Oppic est amené à développer des liens importants avec les agences d’architectes désignées dans le cadre des différentes procédures de la loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique dite loi MOP ou en fonction des règles propres aux espaces patrimoniaux protégés avec recours aux architectes en chef des monuments historiques.
L’Oppic travaille ainsi en permanence avec environ 40 à 50 équipes d’architectes dont 50% sont des architectes en chef des monuments historiques. Il n’est pas rare que travaillent du reste, sur un seul et même site, une double maîtrise d’œuvre associant l’architecte en chef des monuments historiques et un architecte désigné conformément à la loi MOP.
Quel que soit le montage des opérations immobilières qu’il met en œuvre, en fonction de leur spécificité, l’Oppic prend le soin de s’assurer de la juste place, et la juste rémunération, des architectes en charge de la maîtrise d’œuvre de ses projets. De même, il s’emploie, autant que faire se peut, à s’associer les compétences et conseil des concepteurs initiaux, lorsque ceux-ci sont encore vivants, lors des réhabilitations d’ampleur de bâtiments du XXe siècle.
En étant parrain des AJAP, Album des jeunes architectes paysagistes, l’Oppic souhaite assurer un accompagnement opérationnel aux agences nouvellement créées, de même qu’il a à cœur de participer à la visibilité du travail architectural en publiant intégralement les propositions des candidats faites lors de ses différents concours d’architecture.