Fermée depuis 2020, la cathédrale de Montauban s’apprête à vivre un chantier de restructuration et de restauration. Un projet exemplaire, fruit d’une mobilisation collective.
Le 29 octobre dernier, Vincent Roberti, préfet de Tarn-et-Garonne, et Michel Roussel, Directeur régional des affaires culturelles (DRAC) Occitanie, ont réuni un comité de pilotage pour faire le point sur les travaux de confortement et de restauration de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Montauban.
La cathédrale est fermée au public depuis l’automne 2020, en raison de fissures importantes dans la nef et les chapelles latérales. Ces dommages sont survenus en novembre 2020 lors de travaux de terrassement et de gros œuvre pour un la construction d’un parking souterrain de 5 niveaux, réalisé à proximité immédiate de l’édifice. Les fissures ont particulièrement affecté la 1re travée, le transept et le massif occidental, où des mouvements de la structure du bâtiment ont été détectés. Propriété de l’État (affectée au ministère de la Culture), la cathédrale fait l’objet d’une surveillance constante.
Des expertises approfondies menées en 2020 et 2021 ont conclu à la nécessité de travaux de stabilisation et de soutènement avant toute réouverture.
Au regard de la complexité de l’opération, en 2023, la DRAC Occitanie a confié la maîtrise d’ouvrage de l’opération à l’Oppic. La maîtrise d’œuvre est, quant à elle, assurée par Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques, en collaboration avec un bureau d’études spécialisé en structures, BMI Patrimoine.
Un objectif commun : rendre la cathédrale à ses usagers
Propriété de l’État, la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption est un emblème de la ville de Montauban. Sa restauration permettra de rouvrir ses portes au public et de rendre ce lieu de culte aux habitants et à ses usagers. Cette opération d’envergure illustre l’engagement constant de l’État et des acteurs locaux en faveur de la préservation du patrimoine culturel.
Le préfet de Tarn-et-Garonne, la DRAC Occitanie et l’Oppic s’unissent en concertation étroite avec la ville, le diocèse et l’ensemble des acteurs locaux pour relever ce défi monumental, garantissant ainsi un avenir durable à ce joyau architectural.