Musée de l’Orangerie

2006

Objectifs

Retrouver l’identité de l’édifice, respecter la spécificité des collections et offrir de bonnes conditions d’accueil du public et d’action culturelle. Pour permettre à l’édifice de retrouver son identité et aux collections la plénitude de leur sens d’importants travaux sont engagés, afin que :

  • Les Nymphéas redeviennent le cœur vivant du musée, bénéficient d’un accès direct et central, enfin retrouvent l’éclairage naturel et la totalité du plan conçu par Monet, et en partie occulté par les aménagements ultérieurs ;
  • La collection Jean Walter et Paul Guillaume dispose d’un espace satisfaisant, permettant une présentation articulée et ménageant des séquences didactiques ;
  • Le musée dispose d’équipements à l’échelle de sa notoriété : espaces d’expositions temporaires, salle audiovisuelle, salle pédagogique, librairie, réserves, espace de documentation, bureaux, vestiaires et toilettes.

Nature des travaux

A l’intérieur
Le premier étage est supprimé : Sous la verrière reconstruite, des abat-jour sont mis en place en toiture des ovales des Nymphéas et permettent la régulation de la lumière naturelle qui parviendra de nouveau jusqu’à l’œuvre. En dessous de ces volumes un vélum recréera le dispositif d’origine.
Au rez-de-chaussée, l’accès direct aux salles des Nymphéas est rétabli et le vestibule initial des Nymphéas, dessiné par Claude Monet mais détruit en 1964, est réinterprété.
De nouveaux espaces sont créés en sous-sol, sur une surface de 3 100 m², sous la terrasse de l’Orangerie, pour recevoir la collection Jean Walter et Paul Guillaume. Ils associent lumière naturelle et lumière artificielle. Le mur d’enceinte de Charles IX est présenté dans un espace pédagogique. Dans la partie Ouest du bâtiment est construit un volume indépendant de deux niveaux s’insérant dans l’existant, pour contenir les services administratifs du musée.

A l’extérieur
La charpente métallique a été conservée après consolidations ponctuelles. La verrière a été restaurée en lui conservant l’aspect initial de 1922 ; les profilés de vitrage sont réalisés en laiton (qui brunira en l’espace d’un à deux ans), le vitrage est double afin d’assurer l’isolation thermique et la sécurité du public. La couverture des frontons et des chéneaux sont réalisés en cuivre étamé qui se patinera en gris foncé en moins d’une année ; le faîtage et les arêtiers sont en plomb, les prises ou évacuations d’air sont traitées en décaissé de toiture afin d’éviter la prolifération « d’émergences fonctionnelles » sur les plans de toiture.

  • Les façades sont restaurées et remaniées : les baies vitrées sont en partie restituées dans une interprétation de leur état original.
  • Les pignons Est et Ouest sont restaurés ;
  • La longue façade Sud initiale est restituée avec ses verrières sur les quatre premières travées. Les cinq autres travées sont restaurées.
  • La longue façade Nord anciennement aveugle est pourvue de verrières sur les quatre premières travées. Achèvement des aménagements paysagers de la terrasse, et installation des sculptures de Rodin et de l’œuvre de Kirili.
Musée de l'orangerie 2006

Calendrier

Clos et couvert :

  • début des travaux : septembre 2001
  • fin des travaux : verrière : mi 2004 ; façades et frontons : 2006

Aménagement intérieur :

  • début des travaux : 15 novembre 2002
  • fin des travaux : 2006

Coût

Aménagement du musée : 20, 572 M € (*) + surcoût lié à la découverte et à la conservation du mur (environ 3 M €) (*) dont 27,5% € apportés par les recettes de la tournée internationale de l’exposition « De Renoir à Picasso » : chefs-d’œuvre du musée de l’Orangerie, organisée par le musée.)

Surfaces

Surface totale du musée après rénovation et extension : 6 300 m² shon

  • surface rénovée dans le bâtiment existant : 3 200 m² (dont 575 m² pour les salles des Nymphéas)
  • surface créée en sous sol : 3 100 m² (dont 1 000 m² pour la collection Walter-Guillaume)

Maître d’ouvrage
L’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture, Oppic

Assistants au maître d’ouvrage
Coordonnateur S.P.S. : COSSEC
Ordonnancement, pilotage, coordination : CONPAS COORDINATION

Maîtrise d’œuvre monument historique
M. Michel GOUTAL, architecte en chef des monuments historiques
Vérificateurs : cabinets Tomasina et Tinchant

Maîtrise d’œuvre restructuration du musée
Architecte mandataire : Agence Brochet / Lajus / Pueyo .
Architecte projet : Olivier Brochet
Chef de projet : Philippe Carle
Bureau d’études : Betom Ingenierie
Eclairage : Anne Bureau .
Aménagements audiovisuels : MTCE
Mobilier muséographique : Agence Brochet / Lajus/ Pueyo _Signalétique : ENT Design

Entreprises clos couvert :

  • Echafaudage : TRAPPEN
  • Maçonnerie pierre de taille :
    • façade Ouest et corniche : PAYEUX
    • façades Nord, Sud, Est et rempart Charles IX :M.P.R
  • Verrière : LAUBEUF
  • Charpente : CHARPENTIERS DE PARIS
  • Couverture : BOUTEL
  • Peinture : ANTICORROSION
  • Sculpture façade Ouest : SOCRA
  • Sculpture façade Est : BOUVIER

Entreprises restructuration du musée :

  • Gros oeuvre : LEON GROSSE / LAINE DELAU
  • Etanchéité : Éts MAURY
  • VRD : SCREG
  • Menuiseries extérieures : LAUBEUF
  • Menuiseries intérieures métalliques : SMG GARGINI
  • Plâtrerie/ Doublage Isolation : IDFP
  • Menuiserie bois : LES CHARPENTIERS DE PARIS
  • Menuiserie Muséographie : GILLET
  • Sol Pierre : France SOLS
  • Faïences - carrelage : France SOLS
  • Sols souples : SOCAPE
  • Granito : EUROSYNTEC
  • Peinture : SOCAPE
  • Métallerie serrurerie : VULCAIN
  • Métallerie, vitrerie, muséo : BOSCHES
  • Occultation stores : ROUSSEL STORES
  • Agencement mobilier : LES CHARPENTIERS DE PARIS (LCP)
  • CVCD : ARRIZOLI, BERNARD et PERRE (ABP)
  • Plomberie : STEFAL
  • Electricité courants forts : VD
  • Ascenseurs : ALMA
  • Courants faibles : CEGELEC
  • Maçonnerie pierre de taille : MPR
  • Charpente bois : LES CHARPENTIERS DE PARIS (LCP)
  • Mur d’images, vitrines : BOSCHER GRAVURE
  • Signalétique : BOSCHER GRAVURE