Le musée de Cluny, l’un des plus anciens musées parisiens, n’avait pas fait l’objet d’une rénovation d’envergure depuis l’après-guerre. Il lui manquait des espaces et les fonctionnalités aujourd’hui attendues dans une institution culturelle.
Les besoins identifiés par les équipes du musée, les propositions des architectes et du scénographe ont convergé pour donner à voir un « Moyen Âge Nouvelle Génération. » Parmi les réalisations, il en est de spectaculaires et d’autres plus discrètes, mais tout aussi essentielles. Le musée de Cluny, désormais 100% accessible aux personnes à mobilité réduite, offre de meilleures conditions d’accueil et une nouvelle expérience de visite.
Par étapes, le musée a connu une véritable mue : pour préserver son patrimoine, assurer l’accessibilité physique de tous ses espaces et rendre le parcours de visite fluide et attractif.

Clarisse Mazoyer, présidente de l’OPPIC et Alice Boër, chef de projets évoquent le rôle de l’OPPIC, qui a accompagné le musée de Cluny et ses équipes depuis 2011, dans ce vaste projet de modernisation.
« L’OPPIC est maître d’ouvrage : il représente juridiquement le commanditaire du projet, en l’occurrence le ministère de la Culture, pour tous les acteurs du chantier, c’est à dire les prestataires intellectuels (les architectes et leurs bureaux d’études), les entreprises et également les différents services impliqués (la DRAC pour les autorisations de travaux et le contrôle scientifique et technique en cours de chantier, la Ville de Paris pour les emprises de chantier sur la voirie publique et la communication avec les riverains, …).

L’OPPIC intervient pour les 2/3, en amont, dans la réalisation des études, et pour 1/3 directement sur le chantier. Dans une première phase, il établit le programme des opérations en fonction des besoins du musée, tant en termes de flux des publics, de dimension des espaces que de données techniques tout en tenant compte des contraintes de budget et de calendrier. La faisabilité du projet est le résultat de l’équilibre entre ces impératifs et d’inévitables arbitrages.
L’OPPIC choisit tous les prestataires appelés à intervenir sur le chantier, à l’exception de ceux en charge de la mise en place des œuvres. Les choix s’effectuent main dans la main avec les architectes qui analysent au préalable l’offre des entreprises.
